Partir pour rêver

Bonjour,

Il est une série de livre que j'ai conservé depuis ma grande adolescence. Une série de livre qui m'a fait vivre des aventures à côté de personnages fantastiques comme des contes de fées dans des contrées lointaines, inaccessibles, et qui s'enchainent les uns aux autres comme une autobiographie partagée dans un espace commun et privé à la fois. Le premier de ce livre s'appelé Diable Vert de Muriel Cerf et puis d'autres s'enchainèrent qui au début créent un tourbillon puis avec des hasard de contraintes se firent plus ou moins bousculé, contraint par des contrats d'éditeurs exigents. Aujourd'hui, je survole, je vole quelques passages mais la magie de la jeunesse n'est plus là et pourtant, voyager.... quelle aventure.
Puis récemment elle a écrit uune petite pièce de théâtre, magique, La Lumière de l'Ile. Cet auteur est assez inattendue, indépendante, comme un chat. C'est magnifique à lire, mais à chaque fois il faut vieillir avec son auteur, -à ne pas oublier.

Loustik

muriel ou l'impression d'avoir touché au presque parfait!

parfois on ouvre un livre, on ne sait trop pourquoi ni même ce qu'on en attend, parfois il faut attendre un peu, parfois ça saute en pleine face:

avec ce livre:


j'adhère aux mots du posteur premier dans sa réflexion: "comme une autobiographie partagée dans un espace commun et privé à la fois".
lire est troublant.
lire est révélateur.
lire parfois permet d'admirer l'art par l'autre maîtrisé
et ici j'admire!

conseil : avant d'entrer dans cet univers, assurez-vous d'avoir géré votre parano!
extrait: "J'enclouerai ton ombre et l'empreinte de ton pas. Fini de ton talent, mécréante. J'émousserai les pointes affûtées de sens et tairai les salves crépitantes de ta damnée énergie. Tu perdras ta folie sagace, ta tendresse pour le règne animal, végétal, minéral (tu en inventerais d'autres si je te laissais la bride sur le cou), ta jeunesse pathologique (j'ai ta vie devant moi, le si vieux bougre), ton esprit ricaneur, offensif, tes joutes oratoires avec la mort qui me vexent affreusement car je n'y participe pas (j'ai enfin lu tes livres et je te connais, imprudence autobiographique !), oublie, donc, ta moquerie câline et tes pieds de nez au quotidien, cette faculté d'être à la fois croyante folle de Dieu et iconoclaste... "

m-secouée

Bonjour,

Je rejoins la précédente posteuse m. Cette écrivain se donne comme j'ai rarement vu quelqu'un se donner, une sensiblilité exacerbée, intense, où tout est poussé à l'extrême, elle sort ses tripes pour mieux partager sa façon de rêver ou de se torturer, d'être. Elle aime, elle prends la vie à bras le corps. Dramma par musica par exemple. Elle promène sa machine à écrire avec elle car l'écriture fait partie d'elle, complètement, mais au lieu d'en fait un journal, ou des faits seraient seulement décrits, ce sont ses émotions ses sentiments, sa sensibilité rare dont elle nous fait cadeau avec une façon bien à elle de nous emmener dans son tourbillon ennivrant.
Quelle écrivain !!!



Loustik