belle vue!!!

Yop


- Pourquoi les fonctionnaires ne regardent-ils pas par la fenêtre le matin?


- Pour se garder du boulot pour l'aprés-midi

Moyennement drole arf

YOPYOPYOP



- LOL pourquoi tu es fonctionnaire

Bonjour John-Doe,

Je ne suis pas fonctionnaire, mais les stéréotypes ont la vie dure. Le suicide chez les fonctionnaires a augmenté de près 30% ses 5 dernières années. S'ils ont eu la belle vie à une époque, celle-ci change et prend de vitesse le privé dans le harcèlement moral et autres pressions "mises au placard". L'augmentation de plaintes chez eux aux prud'hommes explosent, les syndicats croulent sous les dossiers et ne peuvent plus faire face. Bien sûr, il leur reste la sécurité de l'emploi, mais la dignité, l'honneur et le respect y sont bien mis à mal pour certains.

Loustik triste

et ça fait réagir :
ti coup au moral... on dirait bien.
tout ce que tu dis semble juste, Loustik, ce monde est dur à défaut d'être le plus dur qui soit, ce qui n'est une consolation pour personne, et c'est bien pour ça que l'humour existe. l'humour qui ne doit pas tout détruire, certes, ni tout aborder en vrac, en désordre, en folie. l'humour qui autorise également l'autodérision et le gentil chahut fait à l'autre... tout comme la compassion, l'humour a ses vertus et sa générosité, il est dommage de se sentir atteint, ou sali ou bafoué par lui. il est une chose qui reste utile d'ailleurs: le droit à ne pas prendre en soi, le doit de tolérer, le droit de laisser vivre...
je crois comme toi dépassé l'humour stéréotype et pourtant cela ne changera pas qu'il aura ses adeptes.

ce post n'est pas une tentative vaine pour calmer ta colère, c'est juste qu'il me semble étrange que l'humour finalement soit si mal partagé, si peu communicatif en fait... à se demander si chacun n'a pas le sien et pourtant pourtant... le rire, nous l'avons tous eu, alors qu'un autre plus malchanceux tombait, dérapait, faisait une grosse étourderie... d'où cela nous vient-il, puisque nous sommes d'ordinaire si policés, si exemplaires?

m-s'interroge

Tu as raison m. Je ne suis pas en colère m, usé peut-être d'entendre toujours les mêmes inepties.
Mais à force de banaliser, on en vient à tout accepter, la violence, la délinquance etc... même si c'est à travers l'humour qui est un moyen de communication avant d'être un moyen de sourire voir de rire.
Je me souviens d'un temps où nous avions honte de nos clodos, de nos pauvres qui avec les néologismes sont devenus des SDF, des défavorisés....
Nous les avons normalisés, donné le RMI, des structures....
Du coup, nous ne nous culpabilisons plus, même plus une poignée de main, un sourire.
Nous savons que nous faisons, par personnes interposées quelques choses pour eux - ce qui est en partie vraie - mais ces structures ont si peu de moyens qu'ils sont obligés de se faire de la pub pour faire savoir qu'ils existent.
"La misère n'est mère de personne".
Les valeurs changent. Les jeunes créent un monde nouveau. Mes lunettes ne me suffisent plus à y voir mon utopie, et mes yeux d'enfants courent après ces images fugaces de bonheur que je peux saisir par-ci par-là.
L'humour, la compassion, la tolérance, l'autodérision, l'entraide etc...
L'humour oui, les blessures non. Coluche me manque.

Loustik qui veut rire

"A la sécu, tout est assuré. Sauf la pendule. Ca, on risque pas de la voler, le personnel a les yeux constamment fixés dessus."

"Fonctionnaire, c'est un peu comme bouquin dans une bibliothèque : plus t'es placé haut moins souvent tu sers !"

Dixit Coluche

http://www.jemeclate.com/coluche.htm

"Mon père était fonctionnaire et ma mère ne travaillait pas non plus."

Du même auteur Coluche...

J'aime moins celle ci , elle "dénigre" les femmes au foyer...

Hello

- Ben ben ben que d'histoire pour une histoire c vrai que d'aprés une histoire drôle tous le monde, peux se plaindre ...

- Moi je pense que cela détents les gens de lire des histoires drôles en plus il y en as pour tous le mondes, blonde, brune, rousse, informaticien, ménagére etc.... et c'est cela qui est bien

Coluche ne me manque pas, à moi, tout simplement parce que je n’ai pas connu n’ayant pas de télé… d’autres gens me manquent, Théodore Monod, pour ce langage qu’il avait et qui appelait un chat , un chat, Simone Signoret me manque aussi, parce que outre son regard d’infinie tendresse, cette petite dame appelait aussi les choses par leur nom, sans crainte de choquer, sans crainte d’être déplacée et tant d’autres…
On est orphelin de ce qu’on a adopté et qui n'est plus. et la vie suit son cours. Je ne suis pas d’accord avec toi quant à l’abandon des uns vis-à-vis des autres, bien au contraire. Si d’aucun estime pouvoir reporter sur autrui, le simple devoir d’être un homme parmi les hommes, cela ne regarde que lui et je ne crois pas que jamais un contemporain puisse avoir assez de recul pour juger de son siècle. Par contre, par contre je crois en l’avancée de la (re) connaissance et nous vivons dans ce monde-ci, où l’information passe, même tronquée, même savamment utilisée, oui, nous vivons dans ce monde peut-être trop grand pour un seul esprit, tant il présente de faces différentes maintenant à notre portée malhabile…

« Les valeurs changent. Les jeunes créent un monde nouveau. » (Loustik)

Je me demande si cette phrase ne pourrait pas s’adapter à n’importe quelle époque, maintenant, il y a des siècles, il y aura des siècles.
Quelque chose est triste dans ton post, quelque chose qui devrait être au contraire porteur d’espoir selon moi. si on ne peut plus être considéré pour ce qu’on exerce comme activité professionnelle, peut-être n’est-ce pas plus mal, peut-être bien que l’homme gagne à être connu pour autre chose ou tout du moins à sortir de cette identité dominante, voilà qui selon moi serait loin d’être stupide (à confronter comme avis, bien entendu).

Enfin (promis ensuite je me tais, de toute façon je suis très confuse), je souhaite à chacun de se cultiver bien au-delà de son activité, bien au-delà de ce que l’autre va bien pouvoir avoir comme regard en face, d’explorer toutes ses possibilités et de se multiplier, de s’aventurer sur de nouveaux chemins, d’essayer, de goûter, pour pouvoir conclure peut-être non plus sur de l’amertume mais bien sur le sentiment d’avoir habité son temps et d’en finir avec lui doucement en emportant un joli rire sur soi !

m-connait pas de blagues