ma tite sélection

peu fan de ces moments d'intense immobilité devant un écran, je vous dépose en vrac et par petits bouts les films qui ont su retenir mon attention (et leur source papier le cas échéant).

pour être dans l'air du temps puisque john-doe nous invite à y penser:





"Nobody understands when a woman makes a choice to mary and have children, in one way, her life begins, but in another way, it stops. you build a life of details and you just stop and stay steady, so that your children can move. and they leave, they take your life of details with them. you're expected to move on, but you don't remember what moved you because no on's asked you in so long, not even yourself"

m-dodge truck

seconde référence ciné: incontournable, ce film parfois rangé dans le catalogue lesbien (cela ne regarde finalement que la classification)!

attention moi je dis, à voir et revoir!



l'affiche est navrante, je le concède et n'exprime en rien ou presque l'ambiance de ce film en permanents sauts dans le temps!
j'aime la complicité, la vie pétillante, le bon sens et l'idée que rien n'est totalement vain!




voilà un livre à lire (pour moins de 8 € dans la collection j'ai lu!)
ce que je n'ai pas encore fait, je me demande bien comment aura été écrite l'histoire moult fois racontée du lac qui en une nuit s'est envolé !

m-towwwwwandaaaaa !

hella la miss:


- Arf 2 films que j'aime bien, surtout les beignets de tomates vertes.. cette histoire est vraiment trés belle . Mais je ne dénigre pas sur la Route de Madison, que j'apprécis pour les couleurs, les paysages,le rôle de Clint Eastwood. Un acteur à multiples facettes comme il y as peux à mon goût

Bonjour,

Je prends mon thé presque chaque fois que je peux me le permettre, mais un commentaire en pur sheak.... je n'ai pas fait l'effort. A part l'anglais tech qui ne feinte pas trop... Je tenterai de voir le DVD, j'aime bien Clint, même en dehors des westerns où je l'ai découvert..

En français une critique de "La route de Madison" :



Commentaire de : 0uhman (Kourou)

Sur la Route de Madison (titre français étrange au demeurant) est avant tout l'histoire d'une passion, filmée avec pudeur et sobriété, et interprétée avec brio par Meryl Streep et Clint Eastwood, qui s'est quasiment donné le second rôle du film.

Il y a plus que cela. Tout d'abord, il s'agit d'un adultère qui n'accable pas les coupables puisque traité du point de vue de la femme qui le commet. Ce n'est certe pas neuf (Mme Bovary) mais cela reste rare au cinéma.

Ensuite, et surtout, il est question de la domination de la passion par la raison. Dans notre époque qui exalte les plaisirs fugaces et fait passer l'intérêt individuel avant tout, ce film est quasiment subversif ! Il est question ici de la responsabilité de mère de famille et de l'importance de l'exemple donné aux enfants.

Les enfants, justement, sont eux aussi superbement interprétés. La lecture, en début de film, des derniers mots de sa mère par Annie Corley fait surgir l'émotion en quelques secondes et change brutalement le ton du film. Le frère et la soeur apprendront peu à peu à se retrouver, et surtout à admettre que leur mère ne leur a pas appartenu, qu'au-delà de sa mort, elle leur demande de lui rendre sa liberté.

Derrière l'émotion de Sur La Route de Madison, il y a la promotion, sans leçon de morale, de tout un système de valeurs où les devoirs et les droits s'équilibrent. Il est peu vraisemblable que ce film vieillisse car en cela, il était déjà démodé à sa sortie.

Loustik

je vous soumets deux livres et leur version film, qui m'ont laissé tous deux, un sentiment de malaise. c'est parfois difficile de parler d'une façon anodine de certains livres, de certains films.

les mot me manquent pour parler de "Beloved" de tony morrisson.




Réalisé par Jonathan Demme
Avec Danny Glover, Oprah Winfrey, Thandie Newton
Film américain. Genre : Drame
Durée : 2h 52min. Année de production : 1998
Ohio 1873. Sethe, ancienne esclave, abandonnée par son mari, élève seule sa fille, Denver. elle reçoit la visite d'un ancien compagnon d'infortune, Paul D., qui lui propose de partager sa vie. Sethe accepte de le prendre "à l'essai" dans l'espoir qu'il saura remplacer le père que sa fille n'a jamais connu. Quelques jours plus tard, surgit des marais une étrange créature à peine capable d'articuler son prénom: Beloved. Sethe croit reconnaitre en elle son bébé perdu dix-huit ans plus tôt et décide de l'adopter...

les mots me manquent tout autant pour parler du "choix de Sophie" de William Styron et de la version cinématographiée.



Sortie :
France : 30 Mars 1983
USA : 8 Décembre 1982
Titre US : Sophie's choice
Genre : Drame
Réalisation : Alan J. Pakula
Scénario : Alan J. Pakula & William Styron
Producteur : Keith Barish & Alan J. Pakula
Durée : 2h30
Casting :
Meryl Streep - Sophie Zawistowski
Kevin Kline - Nathan Landau
Peter MacNicol - Stingo
Rita Karin - Yetta
Stephen D. Newman - Larry
Greta Turken - Leslie Lapidus
Josh Mostel - Morris Fink
Marcell Rosenblatt - Astrid Weinstein
Moishe Rosenfeld - Moishe Rosenblum
Robin Bartlett - Lillian Grossman
Résumé :
En 1947, un jeune écrivain du Sud, Stingo, rencontre ses voisins Sophie et Nathan, une jeune polonaise catholique rescapée des camps de la mort. On suit alors en parallèle la vie de ce dernier et la narration du martyre de Sophie, l'évocation de l'univers concentrationnaire et l'expérience de l'holocauste nazi.

pourtant à force de lectures, de cours d'Histoire, à grand renfort de journeaux télévisés ou non, on devrait d'endurcir... mais à chaque fois, on remet le doigt sur cet indescriptible devoir, la sauvegarde de nos enfants, et on touche l'enfer, celui bien après l'enfer de ses propres angoisses et ses propres douleurs... l'enfer de l'enfer.
j'ai hésité à faire ce post, j'ignore s'il sera une bonne chose, je m'excuse par avance auprès de tous ceux qui souhaiteraient plus de légèreté.

m

-
"Le Choix de Sophie" n'est qu'au second degrès, un message plus large : c'est tout d'abord un roman, débordant d'imagination, rappellant des faits historiques pour les mélanger avec des émotions, des gestes de notre quotidien, et où Sophie reste une représentation symbolique d'un monde où il suffit d'un rien pour que la victime devienne bourreau. Le fil est fin et fragile, la rupture, le basculement omniprésent. La morale reste l'affaire de chacun et non la propriété de l'élite intellectuelle qui a souvent était loin de tout mais très présente nulle part, en tout cas pour beaucoup.

Le Choix de Sophie m'a rappellé : "le pianiste" que je poste donc

Loustik rebondit

programmé encore ce soir, l'image mille fois vue me kidnappe encore et encore...
la femme est là, toute droite dans sa vie, avec ce bonheur surdimensionné qui lui surgit au ventre, il dit "viens avec moi, pars avec moi", sans doute sait-elle à l'instant même qu'elle décidera de ne pas le faire, et sera pourtant irrémédiablement un peu enfuie avec lui...
on pourrait, à force, sombrer dans le vilain mélo... oui on pourrait, mais non.
et pourquoi?
loin des grecs théatreux, cette histoire est une simple histoire comme s'en tissent tant et tant.
1965, on pourrait penser: tant de temps écoulé, les choses sans doute sont-elles désormais différentes mais on en doute fortement. chaque vie finalement le prouve.

la loi, les règles sont en nous et nous font emprunter nos propres chemins.
"nous sommes les choix que nous avons fait".

j'aime bien imaginer que les doigts ce soir sur les télécommandes se sont un tout petit peu arrêtés.

m.en transit.

coucou lapetitem

Quel plaisir de te lire à nouveau

j 'ai adoré le film , j ai toujours l impression de le decouvrir, et biensur j ai versé ma larme, excellent film .

à bientot!!!

bonjour tou le mondes puré ques tu li la tite M
bisous

peut-être bien que je lis beaucoup (tout cela semble cependant devoir être relativisé), une chose est sure c'est que de plus en plus je visionne des films, mue en cela par des amis soucieux de parfaire ma tant incomplète culture cinématographique. (un grand merci leur est d'ailleurs adressé, j'en profite ! ).
j'ignore au juste pourquoi il a été si difficile d'être spectateur... claustrophobie pour les salles noires, myopie + oreilles sensibles y sont pour beaucoup... avec l'arrivée du DVD, je suppose qu'il est plus simple pour moi de surtout choisir le moment exact où je suis prédisposée à n'être qu'un regard ( peut-être un peu hyper-active aussi suis-je?).
mais ce qui me semble surtout révolutionnaire avec le ciné à la maison (et non plus à la télé), c'est le possible du "à mon rythme" et "autant de fois que je le souhaite". il y avait une urgence auparavant d'être là au bon moment et pour toute la durée obligatoire, qu'il n'y a plus!

peut-être les films me plaisent-ils désormais d'être aussi proches de mes livres (arrêt, reprise, discontinuité, relecture, embagagés au cas où dans le pc portable...)

mais bon ce n'est que ma vision des choses et j'avoue faire toujours préférence à l'écrit... irrécupérable petit rat de bibliothèque je reste !

avec le plus grand plaisir de grâce à vous progresser.

m-cellulosée