muriel ou l'impression d'avoir touché au presque parfait!
parfois on ouvre un livre, on ne sait trop pourquoi ni même ce qu'on en attend, parfois il faut attendre un peu, parfois ça saute en pleine face:
avec ce livre:
j'adhère aux mots du posteur premier dans sa réflexion: "comme une autobiographie partagée dans un espace commun et privé à la fois".
lire est troublant.
lire est révélateur.
lire parfois permet d'admirer l'art par l'autre maîtrisé
et ici j'admire!
conseil : avant d'entrer dans cet univers, assurez-vous d'avoir géré votre parano!
extrait: "J'enclouerai ton ombre et l'empreinte de ton pas. Fini de ton talent, mécréante. J'émousserai les pointes affûtées de sens et tairai les salves crépitantes de ta damnée énergie. Tu perdras ta folie sagace, ta tendresse pour le règne animal, végétal, minéral (tu en inventerais d'autres si je te laissais la bride sur le cou), ta jeunesse pathologique (j'ai ta vie devant moi, le si vieux bougre), ton esprit ricaneur, offensif, tes joutes oratoires avec la mort qui me vexent affreusement car je n'y participe pas (j'ai enfin lu tes livres et je te connais, imprudence autobiographique !), oublie, donc, ta moquerie câline et tes pieds de nez au quotidien, cette faculté d'être à la fois croyante folle de Dieu et iconoclaste... "
m-secouée