Bonjour,
Anthony HopkinsFastosh... qui ne connait pas, n'apprécie pas ou n'aime pas. Pourtant si c'est un acteur reconnu, il est surprenant dans
Titus quand il s'oppose à Jessica Lange. Les différents rôles qu'il a pu interpréter avec l'intensité qu'on lui connait, m'interpelle et je me demande quelle est la frontière et quelles défenses, quels retranchements il a pu mettre en place, maintenir consolider pour ne pas se laisser absorber par chacun des rôles qu'il a voulu investir. Il faut une force de caractère hors du commun, même pour un très bon comédien. L'être est fragile, et Janus lui-même a dû livrer bataille jusqu'à la fin.
BiographieAu début des années 60, Anthony Hopkins rejoint Sir Laurence Olivier au Théâtre National Britannique. Il devient alors vite l'une grandes figures de la scène d'outre-manche. C'est en 1967 qu'il débute sur grand écran, dans The White bus, avant d'être véritablement remarqué, un an plus tard, dans Un lion en hiver.
Après de multiples apparitions dans des seconds rôles, au cinéma comme à la télévision, Hopkins refait fait parler de lui en 1977 grâce à Audrey Rose de Robert Wise, puis l'année suivante avec Magic de Richard Attenborough. Il joue ensuite des premiers rôles pleins d'humanité dans des films comme Elephant Man (David Lynch, 1980), ou le remake du Bounty (Roger Donaldson, 1984).
Très présent sur le petit écran dans les années 80, Anthony Hopkins devient mondialement célèbre en 1991, grâce à son interprétation du terrifiant Hannibal Lecter dans Le Silence des agneaux de Jonathan Demme, rôle qui lui vaut un Oscar. Il reprend avec délectation ce personnage fascinant en 2001 et 2002, dans Hannibal et Dragon Rouge de Brett Ratner.
Dans les années 90, Anthony Hopkins est, pour James Ivory, homme d'affaire au coeur sec dans Retour à Howards End (1992) et majordome élégant et secret dans Les Vestiges du jour (1993). Il est ensuite tour à tour pourfendeur de vampires dans Dracula (1992), homme politique dans Nixon (1995), patriarche richissime dans Rencontre avec Joe Black (1998) et justicier vieilli mais plein de panache dans Le Masque de Zorro (1998).
Anobli par la Couronne Britannique en 1993, citoyen américain en 2000, régulièrement nommé aux Oscars et Golden Globes, Anthony Hopkins, légende du septième art, garde intact sa soif de jouer. Très actif et éclectique, l'acteur entame ainsi le nouveau millénaire en force, abordant aussi bien le drame (Coeurs perdus en Atlantide, La Couleur du mensonge), la comédie (Bad company) que la fresque historique (Alexandre). (origine allocine.com)
Loustik