Banlieu

Yop,


- C'est pas la loi qui a changé la banlieu, c'est la banlieu qui à changé la banlieu...

« La colère, ça fait vivre. Quand t’es plus en colère, t’es foutu. »
Richard Bohringer - Extrait de C’est beau une ville la nuit




allez et puisque c'est lui, j'en rajoute:

biblio:
1995: le bord intime des rivières / folio Gallimard
2001: c'est beau une ville la nuit / Denoel
2005: l'ultime conviction du désir/ Flammarion

m-en vie

Colère et intolérance sont les ennemis d'une bonne compréhension.
[Gandhi]

La colère, ça fait vivre. Quand t'es plus en colère, t'es foutu.
[Richard Bohringer]

La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance.
[George Lucas]

La colère est une courte folie.
[Horace]

La haine, c'est la colère des faibles !
[Alphonse Daudet]

incolable le cet yac yac

la colère a le mérite parfois de prendre le relais quand l'espoir ne suffit plus!
m-irae

lapetitem a écrit:

la colère a le mérite parfois de prendre le relais quand l'espoir ne suffit plus!
m-irae

L'équation : espoir+colère = ?

Merci de me donner ta réponse petitem

Loustik

peut-être bien que l'espoir est la colère des forts!

(voir La haine, c'est la colère des faibles !
[Alphonse Daudet])

mais ce n'est que pour faire un clin d'oeil au post de cetwanted.

bien que...

comme André Comte-Sponville peut-être (si je l'ai bien perçu), j'ai l'impression que l'espoir est une voix sans issue, une douce habitude qui permet d'enchaîner les pis-aller en oxygénant juste ce qu'il faut sa tête pour pousser plus loin ses pieds.
je crois la colère plus créative et qui rendrait d'avantage la liberté à l'humain. mais comme d'habitude, notre langue française nous y conviant, encore faudrait-il savoir ce que chacun pose sous ce concept de colère.
pour moi, elle est énergie réactive et sans doute devrais-je plus opportunément parler de "rage". et non pas (en cela je cite et adapte A C-S) rage de vivre contre. mais bien rage de vivre avec...
le désespoir serait donc faire le constat des choses et la colère, le moyen d'y sur-vivre-debout.
dépasser l'espoir et dépasser le désespoir, en soi c en'est pas un but, pas une vie selon moi, ce qui est palpitant et mérite l'effort c'est l'agissement.
comme la sagesse, si souvent désormais associée à un état de dépassement du désir... (qui voudrait être de marbre devant l'émotion du monde, sérieusement?), l'espoir, le désespoir ne devraient être que des indications de parcours à suivre, des modes opératoires.

les philosophes doivent être à terme des gens bien gris, si en ça toute la philosophie se résume, j'aime la couleur et le mouvement, j'aime les oscillations et les impromtus!
si je déplore la haine, je n'en aime pas moins la rage.
si je déplore la violence, je n'en aime pas moins la colère.

alors, benoîtement, je te réponds avec l'énergie de l'humour et mes bribes de souvenirs:
+ colère = ? - espoir (? en tant que "l'inconnu")
ce qui finalement me va très bien!

m-s'écoeure aux pim's cerise en songeant que les idées s'éfilochent confrontées au temps.

*
Bonsoir,

Je vais encore hacher ta musique avec ma contre-mesure ( ce qui va t'exaspérer encore), pardonné ???

lapetitem a écrit:

peut-être bien que l'espoir est la colère des forts!
(voir La haine, c'est la colère des faibles ! [Alphonse Daudet])

mais au départ tu développais

lapetitem a écrit:

la colère a le mérite parfois de prendre le relais quand l'espoir ne suffit plus!
m-irae

La différence ne porterait que sur le point de vue des forts ou des faibles.
Peux-tu nous expliquer ce contre-pied ?

Comte-Sponville.... était quelquefois au service d'une certaine foi dans les intérêts de certains qui étaient ..... plutôt les "forts", je me trompe ???

Ma définition de "colère" s'approche d'une limite, de sa propre limite, dans tel ou tel cas, dans les faits quotidiens bien sûr mais surtout, ce qui m'intéresse le plus, dans les extrêmes. Sa dangerosité est bien là, le fil du rasoir, le vertige, le contrôle de cet état instable où, un petit pas de côté et la raison pourra-t-elle toujours à reprendre le dessus. Pour dépasser le stade théorique, il faut affronter le réel, là où la raison se laisse déborder, envahir par la démence. Quand revient le calme, alors la raison ne peut ignorer.

petitem a écrit:

l'espoir, le désespoir ne devraient être que des indications de parcours à suivre, des modes opératoires.

là aussi, ta musique m'égare, un p'tit effort !!! merci

Puis, pour conclure :

petitem a écrit:

+ colère = ? - espoir (? en tant que "l'inconnu")
ce qui finalement me va très bien!

Je ne suis pas surpris de ton acceptation d'une inconnue dans une équation d'exercice réthorique, et pourtant quelquefois il me semble entendre dans ta musique, une attente, un rien de plus de certitude... la griserie de la vitesse, non, autre chose... ???

Si je peux comprendre un peu de moi, je n'oublie pas que ma petite histoire que j'écris, que je trace, que je grave, que je peins, je la lègue que je le veuille ou non à ma progéniture, et aussi au futur. Je leurs demande de me pardonner si ce je n'ai pas été à la hauteur de leurs attentes. La manipulation des masses est pour moi une lutte quotidienne, toujours ce guerrier qui est là et qui ne peut se contenter d'être le veilleur. Asimov et sa Fondation m'ont profondément affecté et fait réfléchir sur le après et notre responsabilité

Loustik avec sa rage

puré sé 2 la sont acro

*
Bonjour,

John-Doe est très pris.
cetwanted est très pris.
Mais qu'en pensent-t-ils ?

Loustik