voici un monsieur dont on entend parler régulièrement dans les feuilles dédiées au théatre français. ce monsieur écrit cependant également dans d'autres régistres.
je ne suis pas très bon public théatre, même si à l'occasion j'assiste à des représentations de petites troupes, plus ou moins bénévoles, j'aime alors l'esprit bout de ficelle et amateurisme, la proximité aussi des comédiens avant, après et pendant leur représentation... (mais bref, là n'est pas le sujet).
j'y reviens, justement (au sujet):
c'est une petite dame, connue sur le chat et rencontrée dans nos vies réelles qui m'en a parlé il y a quelques mois maintenant, avec tant de sensibilité et de brio que ma curiosité a été plus qu'éveillée.
je viens donc de finir un tout petit bouquin de ce monsieur: Oscar et la dame rose.
je n'aurais sans doute jamais choisi cet ouvrage seule, crainte sans doute de plonger dans le pathos facile (puisque ce livre est tout entier centré sur la mort annoncée d'un enfant).
mais puisque cette amie avait su trouver les mots, j'ai donc lu et rejoint de près son avis que je me permets de transcrire (avec mes mots à moi): voilà donc un tout petit livre qu'on a envie de préter aux gens à qui on tient.
mon exemplaire part demain par la poste, rejoindre une personne à qui je veux offrir ce trésor, elle en fera ce que bon lui semble (même si je souhaite qu'à son tour, elle imagine le faire parvenir à une autre personne), mon geste est simplement un geste d'amitié et d'offrande.
j'aime l'idée qu'ayant lu ce post, certains d'entre vous auront le désir de le lire et qui sait peut-être parmi eux s'en trouvera-t-il pour pratiquer à leur tour un envoi vers une personne chère...
voici quelques renseignements sur l'auteur:
Fils de professeurs d'éducation physique, Eric-Emmanuel Schmitt préfère les études littéraires au sport. Diplômé de l'Ecole Normale Supérieure d'Ulm et agrégé de philosophie en 1983, ce passionné de littérature et de musique partage son temps entre ses cours de philosophie et de multiples lectures. C'est après un voyage dans le désert du Hoggar, expérience véritablement unique, qu'il se met à écrire. En 1991, sa première pièce, 'La Nuit des Valognes', rencontre un succès immédiat. Eric-Emmanuel Schmitt s'impose comme un auteur à succès en 1993 avec 'Le Visiteur', rencontre improbable entre Freud et Dieu. Cette pièce remporte trois Molières en 1994. Suivent alors huit pièces dont la majorité sont de franches réussites : 'Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran' ou 'Petits crimes entre amis'. La plupart de ses pièces sont adaptées à l'étranger, la renommée de l'auteur étant internationale. Certaines de ses oeuvres sont même transposées au cinéma et Jean-Paul Belmondo, Alain Delon ou encore Omar Sharif prennent à coeur de jouer ses rôles. Depuis 1997, Schmitt écrit des romans et 'La Secte des égoïstes' et 'L'évangile selon Pilate' reçoivent une excellente critique. Il a également traduit des opéras lyriques. Récompensé par l'Académie Française en juillet 2001 avec le Grand Prix du théâtre pour l'ensemble de son oeuvre, Eric-Emmanuel Schmitt est l'auteur du théâtre contemporain du moment.
citation bien venue :«Ce que j'écris me dépasse»
quelques mots d'Oscar et la dame rose:
Langue: Français Éditeur : Albin Michel (4 novembre 2002)
Format : Broché - 100 pages
ISBN : 2226135022
Douze lettres adressées à Dieu par un petit garçon de dix ans, malade et qu'une dame visite à l'hôpital. On peut imaginer cette dame rose sous la figure de Danielle Darrieux, qui a d'ailleurs tenu son rôle sous forme de monologue au théâtre.
pour poursuivre avec l'auteur:
déambulant à la recherche d'un livre-fête-des-pères, j'ai retenu un autre ouvrage dans un genre bien différent:
Langue: Français Éditeur : Le Livre de Poche (10 septembre 2003)
Collection : Le livre de poche
Format : Poche - 503 pages
ISBN : 2253155373
la scientifique "théorie du chaos" déclinée par Lorenz le vérifie tous les jours auprès de l'enchaînement des événements naturels : il suffit parfois d'un rien, d'un chouïa, d'une relation causale infime pour que tel phénomène, inattendu, surgisse tandis qu'on ne l'attendait point. Inversement, pour que telle situation se profile alors qu'elle n'était aucunement escomptée. Ainsi en est-il du 08 octobre 1908 selon Éric-Emmanuel Schmitt : recalé ce jour-là par d'intransigeants censeurs de l'École des Beaux-Arts de Vienne, le candidat Adolf Hitler va s'acheminer vers une existence pétrie de ressentiment, de refus de compassion mâtiné d'une folle soif du pouvoir. Chacun en connaît les conséquences historiques.
Mais que se serait-il passé, qu'aurait-il donc pu advenir, si au contraire Hitler avait été reçu aux Beaux-Arts comme apprenti peintre méritant ? À partir de cette question, de cette infime infinie possibilité, bascule l'Histoire dans son entier. S'ouvrent le doute, l'espoir, l'incertitude. L'imaginaire surtout, en la matière de cet étonnant roman où, fidèle à ses habitudes, l'auteur parvient – sur une idée plutôt convenue – à filer une trame aussi haletante que vertigineuse...
un grand merci pour conclure à cette chatteuse pour voir fait tomber du rayonnage cet auteur.
m-rayon litt française contemporaine.