Après une belle journée ensoleillée.
Le ciel s'assombrit, il commence à faire nuit.
Au loin on entend des grondements comme des roulements de tambour.
On s'apprête à rentrer et à couvrir les fleurs et les arbustes les plus délicats.
L'orage encore lointain se rapproche, d'un coup sec un claquement nous fait sursauter.
Un éclair jaillit dans le ciel éclairant, comme en plein jour.
La pluie, n'est pas loin cela permettra d'arroser les jardins après une longue sécheresse.
Les orages me fascinent, par leur puissance et également par leurs d’égards qu'ils occasionnent en peu de temps.
Le voilà, il est la, nous sommes derrière les vitres, les yeux rivés vers le ciel si mouvementé.
Les nuages s'en lassent comme des amants et se séparent pour aller vers d'autres horizons.
Les grondements, les roulements, les éclairs jaillissent de toutes parts.
Le bruit est tellement puissant, que cela nous fait frissonner moto des travaux de huit.
Mais quel émerveillement de voir danser les éclairs dans un ciel sans étoiles.
Elles valsent, elles claquent, et jaillit des couleurs, rouges incandescents, des bleus profonds, des gris argentés.
Il pleut à grosses gouttes le vent se lève, le peu de feuilles qui sont encore sur les branches des arbres s'envolent et voltigent comme des aéroplanes.
Dans les rues l'eau forme des ruisseaux en portant sur son passage tout ce qui traîne.
La foudre ne va pas tarder à tomber, un coup de tonnerre déchirant le ciel avec un bruit fracassant c'est peut-être échoué sur le clocher du village, en souhaitant qu'il n'y ait, aucune victime.
La colère du ciel s'estompe, le calme revient, mais il laissera quelques dégâts sur son passage.
Saphir.