tres bon choix
merci Zoe
Tiens, à ce sujet ! voici ma derniere sortie dont j'avais préparé un compte rendu:
J'étais invité au spectacle operette aux dominicains à Guebwiller samedi dernier et voici en quelques mots ce que j'en ai pensé tant il m'a séduit, d'autant que je vais rarement à ce genre de spectacles ( les opérettes) , mais irait certainement en voir et écouter d'autres.
Im weiBen Rössl ( l'auberge du cheval blanc)
Dans une version interprétée par la compagnie Die Schönen der nacht de 2h30 avec entracte
C'est une operette comique de Ralph Renatzky ( livret de Hans Müller et Erik Charell )
d'après une piece d'Oskar Blumenthal et Gustaf Kadelburg
dont la premiere representation eut lieu à berlin le 8 Nov 1930 puis a été rapidement reprise à Paris, Londres, Vienne et Broadway
De 1948 à 1968, elle totalise plus de 1700 représentations au thêatre du Chatelet. Une nouvelle version en deux actes est réalisée en 1968
par Jean Valmy et Paul Bonneau. Régulièrement jouée dans les théâtres de province, une reprise est faite au théâtre Mogador en 1999
Certes le livret est simple ( et drole) et ne vous empêchera pas de dormir une fois rentré chez vous ( le classique trio amoureux des pieces de boulevard est ici double)mais il est interprété avec une telle conviction et l'interprétation des moindres expression est si justement jouée que l'on se prend au jeu et on y prend un grand plaisir.Bien sur il aurait pu y avoir le barrage de la langue (la troupe allemande est de Fribourg) mais pourtant, en partie grâce à l'ecran de traduction simultanée pour les uns, ce n'etait pas un obstacle pour les autres, une bonne partie du public étant dialectophone. Le synopsys est trés simple, un amoureux transi ( le maitre d'hotel) , une patronne qui ne reconnait pas son amour (sauf a la fin, évidemment) des personnages qui se croisent et des couples qui se forment; l'arrivée d'industriels qui se détestent mais devront cependant s'entendre, tout ceci dans le magnifique cadre (chanté et célébré à plusieurs reprises ) des alpes bavaroises.
Avec une mise en scène trés simple, moderne et trés agréable, avec quelques bruitages de bon aloi: sirènes de bateau, quelques explosions et autres bruits naturels et même les cocoricos matinaux du coq lancés de vive voix, la mise en scène est aussi moderne, surtout dans le deuxieme acte ou elle se révèle totalement, et l'on a droit alors àun jeune en tenue de rappeur, une scène trés inventive et trés bien utilisée avec un empereur se promenant et jouant toute la scène en trimballant le cadre dans lequel il se montre à nous et avec lequel il joue avec un vrai bonheur. On a même droit à un torse nu féminin, de dos certes, mais certainement un peu là pour aguicher les anciens toujours trés nombreux dans ces spectacles.Toute la troupe est vraiment à féliciter d'ailleurs le public a chaudement applaudi durant 3 bonnes minutes et ne s'y est pas trompé, peut etre plus particulierement encore le pianiste directeur musical et chanteur comédien Andréas Binder. La partie musicale (piano, accordéon, violoncelle) est simple discrète de qualité et trés agréable ce qui permet la mise en valeur des voix ( sopranos, piccolo, ténor, mezzo soprano).
Comme l'accueil au réfectoire d'hiver était dans le ton par les décors, la tyrolienne serveuse bien bronzée (trés drole ) était mignonne et sympatique, et l'ambiance donnée par le trés bon accordéoniste, dont malheurusement le nom m'echappe, ce fut une excellente soirée.
Cnior