*
Je ne reprendrai, pas dans les termes exacts que les propos d'un monstre qui dirigeaient une multinationale de tabloïd. "Donner à la masse ce qu'ils attendent et nous serons riches".
Les journalistes n'ont pas forcément envie de faire ce qu'on leur demande de faire; mais force est de reconnaître que les coupables ce sont nous, nous qui demandons à être voyeur de la richesse des uns du malheur des autres, en traitant de nul l'un ou l'autre, ou en traitant de canon une nana qui n'a rien fait que d'être venue au monde(machos ???)
Comme la Petitem, je peux laisser éteinte la télévision. Comme d'autres n'écouter que de la musique classique, valeur sûre, ou ne pas lire les journaux, me fermer du monde extérieur ou alors choisir, filtrer ce que je veux ou ne pas voir. Et c'est ce que je fais. Je ne sais pas regarder sans une certaine gêne l'opulence et tout ce qui va avec, je ne lève plus la tête vers cette sphère qui nous dit "travaillez dur, vous pouvez arriver vers notre paradis" (((Perec décrit très bien notre système de notre tentation à vouloir toujours plus dans W et le souvenir d'enfance))) car tellement de mains de bras tendus vers moi vers d'autres que je ne vois plus que le malheur des autres, et quelque part je suis honteusement heureux de souffrir moins qu'eux. Avec d'autres nous essayons de tirer les mains dont les corps sont englués dans le malheur pour les faire monter sur notre radeau de la méduse ((( j'ai fait un post sur cet ouvrage dans "Culture/coin bouquin))), mais comme sur le radeau de la méduse, la charge est trop lourde, l'eau est déjà à nos mollets, nous n'avons plus rien à manger et sommes à la dérive, sans boussole. Mangerons-nous nos morts pour survivre comme sur le radeau qui auraient dû être tracter par des chaloupes remplies de gens biens "nobles" -aujourd'hui on dit les gens de la haute- les dirigeants des multinationales (oligargues) dont nous sommes le charbon pour chauffer leurs chaudières, pour leur donner plus de plaisirs vers d'autres plaisirs plus ou moins avouables. "Chez ces gens là, monsieur", on ne se mélange pas. Et voilà que le filin qui tirait le radeau est coupée parce que çà les ralentissaient et que nous n'étions pas de la même "classe" ou catégorie, et qu'ils voulaient arriver rapidement en sachant très bien que nous ne pourrons pas survivre si du secours ne nous vient pas en aide rapidement.
Aujourd'hui, il est encore tend de construire d'autres chaloupes, de les remplir de tout le nécessaire pour que tout le monde arrive sain et sauf jusqu'au port où la Vie pourra reprendre un sens et où des mots comme liberté, égalité, fraternité, démocratie, solidarité, amour, compassion .... auront repris leurs sens et seront appliqués pour tous et toutes.
Et les journalistes, avec le peu de liberté qu'ils ont, essaient de me montrer tel que je suis. Mais la censure, l'autocensure (la carrière), et puis çà n'arrive qu'aux autres, me permet de vivre ou survivre en accusant le système que j'alimente par ma cupidité -si petite soit-elle j'ai un foyer-. Les journalistes eux aussi veulent vivre et sortent tous (pour les plus connus) des mêmes écoles où ils sont entre-eux et rencontrent les gens de la haute et ... la boucle est bouclée. Les petits journaux dépendent du nombre de lecteurs et le lecteur veut rire, baver d'envie..... alors tant bien que mal, ils essaient de vivrent comme ils peuvent. Il faut leur acheter leurs numéros. A nous de choisir le type d'infos que nous voulons et alors nous l'aurons : Star'ac, Ushaïa ???? Les echos ou le local(par exemple).
Loustik qui suit content d'être avec vous de temps en temps
