c'est un débat bien cruel que voilà et très complexe il semble bien.
ainsi que tous deux vous l'avez dit, chacun est isolé dans son périmètre. nos enfants ont appris que leur corps leur appartenait (par prévention saine contre tous les actes tordus qu'ils peuvent subir dès leurs premières années), mais cela n'explique pas tout bien entendu.
je crois qu'on vit également dans un monde où l'idée de "fin" de "mort" est exclue. pour tous, le temps ne se compte pas, on pourra toujours passer plus de temps aux prochaines vacances, on imagine aussi peut-être que l'autre est tout aussi pris dans sa course personnelle...
peut-être qu'en tant qu'adulte responsable (lol) nous pouvons transmettre également la fragilité à nos enfants. la fragilité des vies qui s'arrêtent, celle des liens qu'on pense indéflectibles, la fragilité d'un coeur qui hors de cette frénétique et trépidente activité des jours, reste quelque chose dont il faut savoir prendre soin...
de bien jolis mots, bien vains face à ce qui se passe concrétement, je le concède!
le merveilleux s'apprend et se transmet, parfois il arrive qu'un temps quelqu'un réponde parfaitement aux attentes du moment, parfois non.
pour avoir un écho, peut-être faut-il commencer par lancer d'innombrables petites pierres dans le gouffre.
courage ANNEMARIE33 !
m-pas bien sure que ce soit un fait si nouveau que ça