les mains bleues.
il y a quelques temps,il y a 150 ans,
dans des carrières trempées, creusées dans la forêt,
des hommes déguenillés travaillaient sans relâche,
ils creusaient, ils frappaient, extirpaient de la gangue,
d'énormes blocs de pierre qu'on appelait silis.
C'était pour faire des meules, fleuron de la région.
Cette industrie prospère, pour nourrir tant de gens,
pour moudre le blé dur, pour fabriquer du pain,
s'est-elle même nourrit de tous ces travailleurs
qui respiraient les miasmes des poussières délétères,
qui souffraient des éclats circulant sous leur peau,
où trop sont morts si jeunes, victimes d'accidents.
L'Histoire est bien cruelle car on n'en parle plus,
mais un petit rappel ne fait mal à personne :
et c'est bien pour celà que je leur dis " chapeau!".