De ta main tu harponnes ton arche
T’abandonnes à la noire Camarde
Ton corps, ton cœur tu arraches
A ta riche adolescence en marche
Accrochée à cette folle banquise
D’idées sépulcrales convulsives
Le malin à t’installer me convit
Dans ta petite mort tu m’accroupis
Peau laiteuse ruissellement pourpre
Incision à la morale tu passes outre
Larmes de sang macabre je gouttes
A la vie ton ouïe est devenue sourde
Mutiler ton corps fracasser ton âme
Face à ta guerre saurai être ton arme
Lucifer fléchira devant ma hargne
L’anéantir poignardé je réclame
Frêle jeunesse que tout désarme
Déverses sur moi toutes tes larmes
Prends ma main, lâche cette lame
Viens…tentons quelques gammes