En 1907, une vague de crimes sans précédent ensanglante la Belle Epoque. Face aux bandits d'un nouveau siècle, le Ministre de l'Intérieur Georges Clemenceau crée une force de police à leur mesure : les Brigades Mobiles. En 1912, la France entière les connaît sous un autre nom : les Brigades du Tigre
Distribution Artistique "Les Brigades du Tigre
Jean-Claude Bouillon .......... Commissaire Valentin
Jean-Paul Tribout .......... Inspecteur Pujol
Pierre Maguelon .......... Inspecteur Terrasson
Pinkas Braun .......... Gabrielli (1982-1983)
François Maistre .......... Faivre, le patron (1974-1978)
ce cite né pas a prendre au sérieux mé a voir sur les armes utiliser par la brigade mobile
http://www.brigademobile.org/----------------------------------------------------
Les brigades mobiles régionales (ou brigades du Tigre) étaient l'ancêtre de notre actuelle police judiciaire. Elles ont été créées sur les conseils de Celestin Hennion(directeur de la Sûreté Générale) par le Président du Conseil et ministre de l'intérieur Georges Clemenceau (surnommé "le Tigre" qui a donné son nom aux brigades) en 1907 afin d'avoir une police mobile.
Elles étaient au nombre de 12. Ces "brigades du tigre" seront implantées dans les principales villes de province. Chacune d'entre elles est dirigée par un commissaire divisionnaire qui commande 15 à 20 inspecteurs qui effectuent leur travail 24h sur 24 en se relayant par groupe de cinq , ainsi, leur activité non-stop dans leurs enquêtes surveillances et filatures optimise l'efficacité de leur mission et maintien une pression constante sur le banditisme.
Les brigades mobiles etaient composées d'hommes entrainnés à différentes techniques de combats dont la Savate (ancêtre de la boxe française) et la Canne, outre leur bonne condition physique, ils bénéficiaient des dernières methodes d'investigations techniques et de la modernisation du fichage des criminels (fiches anthropometriques avec empreintes digitales) issues des travaux d'Alphonse Bertillon.
Ce fichier avait été réorganisé comme premier "Fichier central du grand banditisme" par Celestin Hennion quelques mois avant la création des brigades mobiles.
Cette nouvelle police d'élite disposait de tous les moyens modernes pour atteindre leurs objectifs: télégraphes, téléphones et bientot d'automobiles (De Dion-Bouton et Panhard-Levassor dés 1910).
Dés les premiers mois d'activité, les "mobilards" obtiennent des résultats spectaculaires et en moins de deux ans totalisent 2695 arrestations dont 65 meurtriers, 7 violeurs, 10 faux-monnayeurs, 283 escrocs et 193 cambrioleurs ! (source : "la Police judiciaire" de Béatrice Durupt).
Les brigades du Tigre démentèleront, entre autres, la fameuse "bande à Bonnot" en 1912.
Le nom « Brigades du Tigre » vient du surnom de Clemenceau, « le Tigre », qui lui a été attribué dans les années 1880 à cause de sa manière de mettre en berne ses opposants ; ce surnom sera réaffirmé à la fin de la Première Guerre mondiale en raison de "ses méthodes" si fermes pour traiter les opposants.