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  Un autre texte facon " je me souviens "

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Cnior
Enlever lui les piles!!!
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Masculin
Nombre de messages : 692
Localisation : alsace
Date d'inscription : 18/12/2008

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MessageSujet: Un autre texte facon " je me souviens "    Un autre  texte facon " je me souviens " EmptyMer 21 Juil - 23:38

Spéciale dédicace aux Marie et Julia amoureuses de PARIS
................Ces quelques chansons sur paris (dont une spécialement) m'ont inspiré un texte que je vous soumet

http://www.deezer.com/listen-2230764

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http://www.deezer.com/listen-255843 ( 3 bonnes versions presque identiques, mais il faut bien ça pour tout lire ce qui suit ... )

Et punaise celle là, même (ou surtout) de Trenet, j' en pleurerai >>

>> je revois pleins d'images, ma mère, mes parents, les bals de fête avec leurs amis; un matin de noël en famille; les parties de pétanque au village avec Etienne "de Jeannette "; des parties de pêche à la main avec mon frère dans la garonne épuisée et vidée par la secheresse (quelle année ? ); ma toute premiere auto achetée en pleine campagne avec mon père ( Fiat 500 jardiniere >> 80 francs je crois, puis la deuxieme, la dauphine jaune ), des baignades dans la séoune en cachette des parents; la capture de tritons et de têtards, et la mise en aquarium ou dans le bassin de la cour (avec les goujons ou les calicobas ou les poissons-chats ), le ramassage des pêches en été sous le cagnard, mais avec la si afollante ou affriolante fille du propriétaire qui nous portait à boire et l 'espoir du rv du samedi; ces sauterelles qui nous chatouillaient le creux de la main avant qu'on les mette dans le pot de confiture au couvercle percé; la petite copine de lycee de ma soeur qu'elle m'a présenté; le premier "fumage" sous les arbres de la "garenne", de batons de maïs et je vous le dit, c'est carrément dégueu; le prof de math qu'un d'entre nous faisait parfois craquer comme par exemple le jour ou il avait laché des lézards dans la classe, notre copain Bernard avec lequel nous nous entendions et comprenions si bien avec mon frère et que nous avions eu la chance d' avoir dans notre classe cette année là, facile c'est ou il y a eu le 6 / 6 / 66, comme
je leur avait fait remarquer en pleine classe ); cette année du CAP ou nous faisions des bleus à 1 semaine du CAP ( eh oui, c'était les celebres mai juin juillet 1968 ) avec Michel (et sa soeur qui n'a pas dit à l'époque qu' elle me kiffait, comme on dirait aujourd'hui) et celui qui aimait Salvatore ADAMO, mais lui j'ai oublié son prénom, qu'il m'en excuze s'il me lis, mais je sais encore ou il habitait; les départs en voiture dans la Peugeot 301 et la panne en pleine Landes à 50 km de la mer, puis pareil en plein limousin ( 3 crevaisons dans les 150 premiers kilometres) alors que nous allions voir mon jeune frère en colo (eh oui, cette année là ,c'était à lui ), la mienne de colo, ne fut pas mal non plus à la tour de Carol ( quel nom et quel paysage enchanteur en pleines pyrénnées ), mon premier camion filoguidé (semi remorque jaune, avec s'il vous plait, la porte arriere qui s'ouvrait comme un vrai, houlà là il ya bien longtemps; la lecon pour apprendre l'heure à l'hopital pendant mon opération de "l'appendicite" comme on disait, et le premier recueil de problèmes du jeu d'echecs; la photo prise avec ma mère la tenant par le cou pour mon premier retour en permission, et l'autre retour précipité en permission exceptionnelle en ce mois d'octobre sinistre de 1971 lorsqu'elle a eu l' attaque cérébrale qui lui a couté la vie en une petite semaine à 51 ans seulement, les promenades au clair de lune avec mon grand pere Antoine qui nous promettait de nous la chercher, mais il est mort lui aussi avant de pouvoir le faire, le pauvre, et les chabrots qu'il nous apprenait à faire avec du vin rouge dans l' assiette de soupe, l'herbe qu'il allait ramsser à la faucille pour les lapins qu'il fallait bien tuer un jour ou l'autre, et le vin coupé d'eau aussi, mais en vacances nos premieres vrais limonades au bistrot; cette severe engueulade pour avoir mis les pieds dans un
des énormes pots de graisse (ou de suif ou de condiments ? ) stockés dans la piece de derriere pendant leur absence d'une demi-journée; les parties de docteur ou de découverte de la nature dans la grange de Josette et Jeanine, les filles du voisin moutonnier ; le premier égorgement du cochon, impressionnant les cris et le sang; les premieres promenades autorisées avec la 2cv de mon père, si rigolote qu'on avait jamais peur en la conduisant dans ses sursauts tellements agréables qu'on les faisait exprès, et son bruit si caractéristique; les premieres chansons dans nos transistors "philips" et les stations anglaises que nous parvenions à capter le soir; la premiere télé du quartier en noir et blanc que les voisins venaient parfois regarder, fini les soirées à parler pour ne rien dire, si ce n'est le plus important de tout, puis la 2eme chaîne, puis la couleur; les années de pensionnat, et heureusement là aussi il y avait les transistors sous les draps le soir et la lampe de poche pour lire; les premiers San antonio et OSS 117 puis les Sartre et autres Vian ( merci mon frere ainé pour l'ouverture à la culture); les malabars qui étaientsi gros à la bouche et si vite
sans gout, mais qui restaient longtemps durs à macher, comme les carambars au caramel; ces émissions de sport du dimanche soir avec Chapatte Marcillac et zitrone, c'était avant ou aprés le manége enchanté ? et bonne nuit les petits? en tout cas avant Téléchat; cette fois ou on a regardé l'eclipse devant la porte de la maison avec des verres noircis à la fumée de bougie comme nous l'avait montré la maitresse; ces cartons carrés qu'on fixait au cadre du vélo pour que les rayons de la roue arriere fasse un bruit de moteur; cette première fois ou j'ai roulé sur deux roues du tricycle, ca c'était bien avant, j'ai du le faire au moins pendant deux jours ensuite, tellement facile, drole, et fier, puis sans les mains sur le vélo ; cet été 1962 ou la chanson à la mode était " un clair de lune à Maubeuge, par un chauffeur de taxi je crois (J’ai filé à l’anglaise avec une tonkinois si j’ai roulé ma bosse je connais l’univers J’ai même roulé carrosse et j’ai roulé les R et je dis non, non, non, non, non oui je dis non, non, non, non, non, non, non, non, non tout ça n’vaut pas un clair de lune a Maubeuge tout ça n’vaut pas le doux soleil de Tourcoing tout ça n’vaut pas
une croisière sur la Meuse tout ça n’vaut pas des vacances au kremlin-Bicêtre ) et raoul de godewarsvelde (quand la mer monte) ¨¨¨¨ et d'un autre qui sifflait les chansons; toutes ces années à aller tous les dimanches à la messe, même en vacances, et là elle était beaucoup plus longue, le curé devait profiter qu'il y avait des vacanciers pour allonger ses homélies; cette chute à vélo quand mon frère me portait et le retour à la maison (quelques mètres) mais nous avions plus peur de l' engueulade imaginée que mal, et de la cicatrice sur la lèvre supérieure que j'ai gardé très longtemps, comme celle de la hernie et de l'appendicite; ces cadeaux qu'on recevait contre des points amassés, aux stations essence et l'arrivée mystérieuse des ronds rouges (on su apres que c'était ELF); les envahisseurs, le temps des copains, l'âge heureux, et les shadocks m'ont longtemps fait rêver et amusé et la déesse d'or ( avec Alexandre Rignault et Paul Demange ), et le fils du cirque ( avec Daniel Emilfork, jacques Monod, Lucien Raimbourg ) terrorisé (ou presque) et Belphégor; ces amis qui tenaient un petit coop et qu'on était aller voir pres de montauban, et la boulangerie des amis de vacances ou on pouvait aller et venircomme au moulin, au fournil; et qui nous promena dans leur deesse 21 pour aller se baigner et dans laquelle ma soeur avait envie de vomir; cette année 1971 ou disparurent en plus de me mère, louis armstrong, Jo Siffert, Jim Morrison, August derleth, Fernandel, Igor Stravinski, papa doc Duvalier, rené Simon et Coco Chanel, j'en oublie, qu'ils m'en excuze s'ils le peuvent de là haut; il y a eu aussi ces auteurs que je lis depuis assidument, Pierre Boulle avec qui j'ai correspondu par lettre et qui m'a envoyé lui même un poche que je me suis fait voler ( depuis les contes de l'absurde, quia absurdum et E= MC², je lis tout ), Patricia Higsmith ( la rançon du chien chez France Loisirs fut le premier ) et Fredric Brown, que je lis aussi depuis un premier, son merveilleux jabberwocky et ses nouvelles policières et de science fiction décalées, merci à mon frère aîné de me l'avoir conseillé; ce premier disque de Frank Zappa (waka jawaka) écouté aussi après le service militaire et dont j'ai maintenant pratiquement la totale en 33 t et cd (enfin au moins une version des innombrables versions qu'il faisait, car comme vous ne l'ignorez pas, il enregistrait absolument TOUT ce qu' il jouait); les perpetuelles vacances dans un des plus profonds village du doubs,ou nous passions des apres midi à lire chez les oncles Léon ou Jean, par exemple nos premiers selections du reader's digest, et qui nous valaient ces si merveilleux voyages en train seuls avec les parents entierement pour nous et le réveil au matin quand il restait encore plusieurs heures à faire avec le passage aux minuscules toilettes du wagon, en file indienne parmi les autres voyageurs, et il y avait aussi les sandwiches et les oeufs durs tirés du panier, et ces paysages qui défilent derriere les vitres dans un incessant ballet de verts accompagnés des tac katac tac katac caractérisques et hypnotisants des roues sur les jonctions de rails des voies ferrées, celles là même que mon père avait entretenu (en tant que cheminot) quand nous passions devant notre maison, ancienne barriere sncf; ces longues promenades à pied en vacances "le tour des combes" desquelles on ramenait d'enormes escargots avec eux, on faisait ensuite des courses les jours de pluie ( fréquents dans le doubs); ma premiere et seule mob " la malagutti" pour aller bosser pour la premiere année de travail ( en 69 donc), la premiere vision de la tour Eiffel, le premiere vision de l'océan; la premiere quinzaine de vendange logé chez le cultivateur et la conduite du tracteur avec remorque; oh le pied la marcheAR, j'ai tout de suite aimé, et les repas en commun midi et soir avec les adultes dont on s'échappait au plus vite pour avoir le temps de conter fleurette à la petite copine; cette séance de cinéma payée à l'école par la commune qui nous valut de voir, aprés manon des sources, ce miracle qu'était " à l'époque " Jour de fête de TATI; ce cirque ambulant qui était passé à l'école et qui nous avait montré, à ceuxqui avaient pu payer, leur ménagerie dont jerevoisencore les crocodiles vivants qu'ils prenaient dans leurs mains; ces aprés midi passées en vacances à sauter dans le foin de la grange; nos coupes de cheveux a la Beatles (mais c'était en fait soit Beatles soit stones)
qui nous valurent nos premiers regards de travers de certains adultes, les autostop pour aller à la ville certains samedi soir, (et quand y avait la soeur avec, c'était beaucoup plus rapide) pour danser des slows sur des blues ou du hendrix; les parties de billes sans fin à la ferme du voisin au bord de la nationale 113 ( à la circulation et aux carrefours si dangereux ), pour reproduire "notre" tour de france avec les gimondi, les pingeon, les Altig , Sercu, Adorni, et autres Darrigade ou rick Van looy pour les sprints, mais aussi avec lui nos vrais tours de quartier, dédé, Bernard et Astié, qui gagnait toujours avec une facilité écoeurante et en plus il était le meilleur de nous tous à l'école.
Ah y en a j' te jure !
Et pour finir pour aujourd'hui, le jeu de mots inventé et raconté pour ma mère en allant acheter une baguette en ville, avant de rentrer chez nous, et qui je lareverrait toujours, la fit éclater de rire à tel point qu'elle la raconta au boulanger, je lui avait simplement dit, en esperant bien un sourire d'elle et j'ai été illuminé pour la vie par ce rire là :
<< Si tu achetes la baguette maman, moi j'acheterai le tambour >>.
............................................................
Non ce n'est pas mon " je me souviens" *** mais qd même ...
c'est facile apparemment il suffit de la remettre au début, et vlan, les images arrivent. Ne voulez vous pas vous aussi vous y essayer à le faire avec une chanson qui vous émeut ? et me la donner à lire ensuite à lire, nous pourrions en faire un belle petite compilation ? Celle ci ne m'a pris que environ 5 heures et demi , c'est pas " catastrophiquement " impossible à trouver, encore faut il quand même être dans le bon état d'esprit.
Voilà je l'ai relue et retouchée le plus possible, j'espere que pas trop de coquilles m'ait échappées, et vous en souhaite une agréable lecture
Si ce texte necessite des questions de votre part, posez les moi, je me ferai un grand plaisir de vous répondre, bien évidemment.
++++ D' autres liens++++++
¨¨¨¨ https://www.dailymotion.com/video/x464uq_quand-la-mer-monte-raoul-de-godewar_creation
*** http://ateldec.chez.com/00002000/h.html


Cnior


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MessageSujet: Re: Un autre texte facon " je me souviens "    Un autre  texte facon " je me souviens " EmptyMer 28 Juil - 9:11

coucou!!!

Alzheimer s'abstenir lol! lol! humour noir j'avoue !!! oulalalala

bonne journée study
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Cnior
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Masculin
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MessageSujet: Re: Un autre texte facon " je me souviens "    Un autre  texte facon " je me souviens " EmptyMer 28 Juil - 23:38


Pourquoi noir et pourquoi humour ?

Zoé il semble que vous ayez la nostalgie TRISTE

C'est dommage ..........


Cnior


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MessageSujet: Re: Un autre texte facon " je me souviens "    Un autre  texte facon " je me souviens " EmptyJeu 29 Juil - 21:30

Que nenni!!!! je ne suis pas nostalgique, je garde un souvenir heureux et merveilleux de mon enfance et de mon passé . Je ne regrette rien Cool

belle soirée 1d4777eegf544
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