Déclaration d'accident d'un Radio amateur à son assurance :
« Le jour de l'accident, je travaillais seul dans la partie haute de mon nouveau pilône de 24 mètres. Quand j'ai eu terminé ce travail, je réalisai que j'avais monté, en plusieurs fois, pas loin de 100 kilos d'outils et de matériel divers. Plûtot que de redescencre tout cela par étapes en effectuant plusieurs aller-retours, je décidai de le descendre dans un petit tonneau de bois, dont je disposais là fort opportunément, et à l'aide d'une poulie fixée au plus haut du pilône.
Après avoir attaché la corde en bas, je suis remonté et j'ai chargé dans le tonneau outils et matériel. Alors je suis redescendu et j'ai détaché la corde, la serrant fort afin d'assurer une descente pas trop rapide du chargement. Vous pouvez voir au paragraphe 3 de la page 2 de l'imprimé que mon poids et de 70 kilos.
Par suite de la surprise créée par le fait de me voir ainsi arraché aussi brutalement du sol, j'ai raté l'opportunité de lâcher immédiatement la corde. Mon ascension le long du côté du pilône a été rapide. En approchant du niveau des douze mètres, j'ai rencontré le tonneau qui descendait. Cela explique le crâne fracturé et le cou luxé. Un peu ralenti dans ma course folle vers les hauteurs, j'ai poursuivi mon ascension jusqu'à ce que mes doigts se trouvent coincés dans la gorge de la poulie jusqu'à la deuxième phalange. Heureusement j'eu la présence d'esprit de continuer à tenir fermement la corde malgré la douleur.
C'est à ce moment que le tonneau a heurté le sol et perdu son fond. Ainsi allégé du poids des outils, il ne pesait probablement pas plus d'une dizaine de kilos. Je vous rappelle de nouveau... paragraphe 3, page 2... En conséquence de quoi, j'ai entrepris une descente aussi involontaire qu'immédiate et rapide. Vers le niveau des douze mètres j'ai rencontré le tonneau qui, lui, remontait. Cela explique les fractures des chevilles et autres traumatismes dans le bas du corps.
La rencontre avec le tonneau a ralenti suffisamment ma chute, limitant ainsi les blessures et contusions lorsque je suis tombé sur le tas d'outils, d'où seulement trois vertèbres fracturées. C'est alors que, gisant sur le tas d'outils, effondré par la douleur... j'ai lâché la corde... »